Robert De Craon Admin
Nombre de messages : 1339 Age : 53 Habitation : Aix-en-Provence Nord, Sud, Est, Ouest : SE Alliance : [ODT] Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Les principales batailles Dim 8 Avr - 20:58 | |
| Les principales batailles
Dans l’action militaire, les Templiers étaient des soldats d’élite. Ils ont fait preuve de courage et se sont révélés être de fins stratèges. Ils étaient présents sur tous les champs de batailles où se trouvait l’armée franque et ont intégré les armées royales dès 1129.
Second siège d’Ascalon (16 août 1153)
Le siège de Damas ayant été une grosse défaite pour le roi de Jérusalem, Baudouin III, celui-ci décida de lancer une attaque sur Ascalon.
Le maître de l’ordre, Bernard de Tramelay, appuya l’avis du roi et l’attaque fut lancée le 16 août 1153. Ce fut une hécatombe pour les Templiers qui pénètrèrent au nombre de quarante dans la cité derrière leur Maître. En effet, ils furent tous tués par les défenseurs égyptiens de la cité et leurs corps suspendus aux remparts.
Cet épisode a soulevé de nombreuses polémiques car certains prétendirent que les Templiers voulaient entrer seuls dans la cité afin de s’approprier tous les biens et trésors alors que d’autres pensaient qu’ils voulaient, au contraire, marquer l’ordre d’un fait d’arme.
Toutefois, la ville d’Ascalon tomba le 22 août 1153 et l’ordre du Temple se vit élire un nouveau maître : André de Montbard. Il accepta cette nomination pour contrer l’élection d’un autre chevalier du Temple, Guillaume II de Chanaleilles, fils de Guillaume Ier (l’un des héros de la Première croisade aux côtés du comte de Toulouse Raymond IV, dit Raymond de Saint-Gilles), favori du roi de France Louis VII et qui aurait permis au roi de contrôler l’Ordre.
Bataille de Montgisard (25 novembre 1177)
Cette bataille, menée le 25 novembre 1177, fut l’une des premières du jeune roi de Jérusalem Baudoin IV, alors âgé de seize ans. Les troupes du roi avaient été renforcées par quatre-vingts Templiers venus de Gaza à marche forcée.
Cette alliance de forces eut raison de l’armée de Saladin à Montgisard, près de Ramla.
Bataille de Hattin (4 juillet 1187)
Après la mort du roi lépreux Baudoin IV, Guy de Lusignan devint roi de Jérusalem par le biais de sa femme Sybille, soeur du roi.
Sur les conseils du Temple et de l’Hôpital, Guy de Lusignan apprêta l’armée. Comme le temps était particulièrement aride et que l’unique point d’eau se situait à Hattin, près de Tibériade, le roi fit prendre cette direction à ses troupes.
Le 4 juillet 1187, Saladin encercla les Francs. Presque toute l’armée fut faite prisonnière (environ quinze mille hommes), ainsi que le roi lui-même. Saladin ayant une aversion particulière pour les Templiers, ceux-ci ont tous été exécutés par décapitation (ainsi que tous les Hospitaliers). Un seul Templier fut épargné, le maître en personne : Gérard de Ridefort.
Bataille d’Arsouf (7 septembre 1191)
Après la chute de Jérusalem, une troisième croisade fut lancée à partir de l’Europe. Richard Cœur de Lion se retrouva seul après le retrait de la majorité des troupes allemandes de Frédéric Barberousse (après la noyade de ce dernier dans un fleuve) et le retour de Philippe Auguste en France. Richard fit marcher son armée le long de la mer, ce qui lui permit de rester en communication avec sa flotte et, ainsi, d’assurer continuellement l’approvisionnement de ses troupes.
Formée d’une immense colonne, l’armée de Richard avait pour avant-garde le corps des Templiers, venaient ensuite les Bretons et les Angevins, Guy de Lusignan avec ses compatriotes Poitevins, puis les Normands et les Anglais et enfin en arrière-garde les Hospitaliers.
Dans les premiers temps de la bataille, Richard subit l’initiative de Saladin mais reprit la situation en main pour finalement mettre l’armée de Saladin en déroute par deux charges successives de la chevalerie franque et ce malgré le déclenchement prématuré de la première charge.
Bataille de Mansourah (8 février 1250)
Le comte Robert Ier d’Artois, désobéissant aux ordres de son frère le roi Saint-Louis, voulut attaquer les troupes égyptiennes malgré les protestations des Templiers qui lui recommandaient d’attendre le gros de l’armée royale. L’avant-garde franque pénètra dans la cité de Mansourah, s’éparpillant dans les rues. Profitant de cet avantage, les forces musulmanes lancèrent une contre-attaque et harcelèrent les francs. Ce fut une véritable hécatombe. De tous les Templiers, 295 périrent, dont le maître de l’ordre Guillaume de Saunhac. Seuls 4 ou 5 en réchappèrent. Robert d’Artois lui-même, instigateur de cette attaque sans ordre et complètement dénuée de sens, y perdit la vie.
Saint Louis reprit l’avantage le soir-même en anéantissant les troupes qui venaient d’exterminer son avant-garde. Cependant, les Templiers avaient perdu entre temps presque tous leurs hommes. | |
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